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 Avortement : Le choix d'une vie

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AuteurMessage
Bubulle
Admin



Messages : 65
Date d'inscription : 01/04/2012

Avortement : Le choix d'une vie Empty
MessageSujet: Avortement : Le choix d'une vie   Avortement : Le choix d'une vie EmptyMar 10 Avr - 6:46

Un avortement, c'est l'expulsion spontanée ou provoquée d'un embryon, voire d'un foetus, hors de l'utérus, avant qu'il ne soit viable.
Durant sa vie dans l'utérus, le futur bébé est appelé "embryon" jusqu'à 12 semaines, puis "foetus" jusqu'à sa naissance.

S'informer
Aujourd'hui, la loi Française permet aux femmes d'interrompre leur grossesse.
Cette interruption volontaire (IVG) est prise en charge par la sécurité sociale.
La loi exige que l'intervention soit pratiquée par un médecin avant la fin de la douzième semaine de grossesse.
Pour une mineure, le consentement d'un parent ou de la personne exerçant l'autorité est demandé.
Si les parents refusent ou si la jeune fille veut garder le secret et ne souhaite pas leur demander leur consentement, il ne sera pas exigé, mais elle devra se faire accompagner pendant toute la procédure par une personne majeure de son choix.
]b]Rencontrer un médecin[/b]
La loi impose plusieurs démarches successives, avec des délais à respecter.
D'abord la grossesse doit être confirmée par un médecin.
C'est souvent à ce médecin que la femme expose son intention d'interrompre sa grossesse, mais il n'est pas obligé de traiter cette demande d'IVG, si, en conscience, il réprouve cet acte.
Il doit alors adresser sa patiente à un autre médecin.
Celui qui accepte de prendre en compte cette demande doit donner à la femme des informations sur les différentes méthodes d'IVG et lui indiquer les adresses des lieux où elle se pratique.
Réfléchir...
Après la première consultation, la loi prévoit un délai de réflexion obligatoire d'une semaine avant d'autoriser l'intervention.
Si la personne est mineure, elle doit se rendre pendant cette semaine à un entretien qu'on appelle "psychosocial" dans un établissement agréé : consultations ou conseil familial, centre de palnification ou service social, etc.
Cet entretien est destiné à l'aider à réfléchir, en lui donnant un certain nombre d'informations, aussi bien sur l'IVG qu'elle envisage que sur les aides possibles en cas de poursuite de la grossesse.
Le médecin consulté fournit en général des adresses où cet entretien est pratiqué.
Il lui faut ensuite retourner voir le médecin, au minimum 2 jours après, munie d'une attestation de l'entretien, et confirmer par écrit sa décision d'avoir recours à une interruption de grossesse.
Le médecin établit alors un certificat destiné au centre qui pratiquera l'intervention.
L'IVG mécicamenteuse
Deux méthodes d'IVG sont actuellement pratiquées.
La méthode médicamenteuse est pratiquée jusqu'à la fin de la cinquième semaine de grossesse.
Elle consiste à absorber un médicament qui provoque des contractions de l'utérus et l'explulsion de l'embryon.
La prise des médicaments se fait en deux fois à deux jours d'intervalle das un établissement hospitalier : il faut rester hospistalisée quelques heures la deuxième fois.
Depuis juillet 2004, elle peut se faire chez un gynécologue ou un généraliste agréé.
L'opération
La méthode instrumentale se fait sous anesthésie locale ou générale, par aspiration de l'embryon à l'extérieur de l'utérus.
En général, la femme quitte l'hôpital quelques heures après l'opération.
Les risques médicaux d'IVG sont limités.
Si elle est pratiquée dans de bonnes conditions, il n'y aura, la plupart du temps, pas de séquelle sur la fécondité.
Mais il faut savoir qu'une intervention, même bénigne, n'est jamais sans risque et que des avortements à répétition augmentent considérablement les risques de fausses couches.
L'après IVG
Le médecin informe la femme des différentes méthodes contraceptives : le but est qu'elle n'ait plus jamais recourt à l'IVG, qui ne doit en aucun cas être considérée comme une méthode contraceptive.
Puis la femme se retrouve seule.
Si un avortement blesse rarement le corps de manière irréversible, il ne faut pas estimer les blessures du coeur, les "séquelles psychologiques" dont parlent les médecins.
Les femmes savent bien ce qui se passe quand une interruption de grossesse est pratiquée.
Elles savent qu'elles ont mis fin à une vie, en même temps, elles sentent que donner la vie est l'un des plus forts désirs humains.
C'est la pleine conscience de ce qui est arrivé qui fait souffrir beaucoup de femmes, et qui conduit même certaines à la dépression.
Sans aller jusque-là, la plupart d'entre elles penseront toute leur vie à cet enfant qui n'est pas né, et à l'âge qu'il pourrait avoir.

Comprendre
Quelles que soient les raisons pour lesquelles une femme prend cette décision, interrompre une grossesse n'est jamais un acte anodin.
C'est toujours une décision difficile et douloureuse.
Même quand une femme pense ne pas pouvoir accueillir un enfant, elle souffre de devoir renoncer à cette promesse de vie.
C'est une situation d'échec.
Echec parce qu'elle n'a pas su éviter une grossesse qu'elle ne désirait pas, parfois échec d'une relation, quand le père refuse d'assumer sa paternité et qu'elle se retrouve seule.
La loi veil
En France, la loi autorise le recours à l'avortement depuis 1974.
Elle le fait parce qu'elle considère que la société doit prendre en compte la détresse d'une femme ou d'une jeune fille qui se sent incapable d'assumer sa grossesse.
Avant cette loi, certaines femmes avortaient clandestinement, dans des conditions physiques et psychologiques épouvantables qui mettaient en danger leur santé, voire leur vie.
Cette loi permet aux avortements de se dérouler dans des conditions convenables et préserve ainsi la vie des femmes.
Légal ou moral?
Si la loi permet cet acte, elle ne le rend pas pour autant juste ou moral.
L'avortement reste un acte grave qui pose des questions sur la valeur que l'on donne à la vie humaine.
Respect de la vie
On peut comprendre l'utilité de cette loi tout en réprouvant l'avortement parce qu'il porte atteinte à la vie humaine.
C'est pourquoi cette loi ne dispense pas d'une réflexion sur le sens de cet acte.
Les autorités morales et les grandes familles religieuses ont leur mot à dire dans cette affaire, parce que c'est leur rôle d'énoncer des principes destinés à guider l'action humaine.
Toutes sont en général très attachées au principe du respect de la vie humaine.
Pour les croyants, la vie humaine est considérée comme le plus précieux des dons de Dieu.
Nul ne peut en disposer.
C'est pourquoi les chrétiens, notamment, condamnent très rigoureusement le recours à l'avortement.
Le respect de la vie est d'ailleurs un principe qui ne concerne pas uniquement l'enfant mais toute personne humaine, qu'elle soit lourdement handicapée, gravement malade, ou tout simplement très âgée.
En conscience
Bien sûr, vous pouvez penser que ça, c'est le principe mais que, dans la vraie vie, il y a des accidents et des détresses qui bousculent et qui font mal.
C'est vrai.
Mais les principes sont justement là pour éclairer les choix, même les plus douloureux, même les plus difficiles, que les événements de la vie obligent à faire.
C'est justement dans ces cas-là qu'il faut juger selon sa conscience, après avoir mûrement réfléchi.
Dans le cas précis de l'avortement, c'est important de ne pas rester seule face à cette question, d'en parler, de se faire aider dans sa réflexion et dans sa décision.
Une jeune fille confrontée à cette épreuve a besoin du soutien de ses parents et, même si c'est difficile, il est important qu'elle essaie d'en parler avec eux.
Quand on est croyant, on peut aussi en parler avec un membre de sa communauté et écouter ses conseils.
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